C’est le grand come-back des fleurs séchées. Personnellement, j’en vois partout. Il y a même des pop-up stores qui ouvrent pour des ventes éphémères. J’adore décorer ma maison avec… mais qu’est-ce que c’est cher ! Dès que quelque chose est à la mode, les prix suivent. Alors, je me suis mise à faire sécher mes propres fleurs. Au fur et à mesure de mes tests et manipulations, j’ai trouvé les techniques les plus efficaces pour sécher moi-même mes fleurs. Alors comment faire sécher des fleurs pour en conserver la beauté et leur éclat dans le temps ? Je vous livre ici toutes mes méthodes, conseils et astuces.
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Mes 3 méthodes pour faire sécher des fleurs : avantages et limites
Séchage des fleurs à plat : la méthode facile
La première technique, la plus simple et ancienne, est le séchage à plat, aussi appelé séchage pressé. je suis sûr que vous l’avez déjà fait étant petit avec des feuilles… Il consiste à insérer les fleurs entre deux feuilles absorbantes, puis à les placer dans un livre épais ou sous une presse. Cette méthode est idéale pour les herbiers, les compositions encadrées ou les petits formats décoratifs.
Elle ne demande aucun matériel spécial et convient bien aux fleurs plates ou aux pétales délicats. La première technique, la plus simple et ancienne, est le séchage à plat, aussi appelé séchage pressé. Il consiste à insérer les fleurs entre deux feuilles absorbantes, puis à les placer dans un livre épais ou sous une presse. Cette méthode est idéale pour les herbiers, les compositions encadrées ou les petits formats décoratifs. Elle ne demande aucun matériel spécial et convient bien aux fleurs plates ou aux pétales délicats.
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Le séchage tête en bas : la technique qu’Adeline m’a fait découvrir !
Adeline, c’est ma cousine. Tout comme moi, elle adore faire sécher des fleurs. C’est elle qui m’a transmis cette passion… mais surtout toutes ses techniques ! Alors, je vous explique comment elle s’y prend pour obtenir un rendu vraiment wahou !
Elle attache simplement les tiges avec une ficelle et les suspend à l’envers dans une pièce sombre comme les toilettes, un placard ou un cagibi. Parfois, elle les laisse même sécher à l’extérieur, au soleil, sur un mur, comme en témoigne une photo qu’elle m’a envoyée. Ce n’est pas la méthode idéale pour préserver les couleurs, mais le rendu peut avoir un certain charme.
Selon elle, la patience est essentielle, car le séchage prend du temps et les fleurs ne réagissent pas toutes de la même façon. Certaines couleurs, comme le rouge, sont plus difficiles à conserver. Elle a entendu dire que vaporiser un peu de laque permettrait de fixer les pigments, mais elle ne l’a jamais testé elle-même. Elle remarque que le mimosa conserve étonnamment bien sa couleur, tout comme la lavande. À l’inverse, les fleurs aux pétales trop fins, comme le coquelicot, ne tiennent pas du tout au séchage.
Adeline a un faible pour l’hortensia, qu’elle considère comme « de toute beauté » une fois séché. Elle recommande aussi vivement les immortelles et la gypsophile, presque impossibles à rater, avec leur rendu bohème et délicat. Ce qui la surprend c’est que les fleurs les plus spectaculaires, une fois séchées, ne sont pas toujours celles qu’on attend. Ces fleurs peuvent venir du jardin, du champ, ou même être achetées chez le fleuriste. Mais pas dans le jardin du voisin !
Une fois séchées, les fleurs se conservent très longtemps, parfois à vie… jusqu’à ce qu’on s’en lasse. Pour l’entretien, un souffle léger ou un coup de sèche-cheveux à basse puissance suffit à retirer la poussière. Mais il faut toujours manipuler les fleurs avec précaution, car leur fragilité augmente avec le temps.
Gel de silice : une méthode plus complexe pour un résultat IN-CROY-ABLE
La technique la plus efficace pour conserver à la fois la forme et les couleurs est celle du séchage au gel de silice. Elle consiste à déposer les fleurs dans une boîte hermétique, bien à plat, puis à les recouvrir entièrement de gel de silice, une poudre fine ou sous forme de petits cristaux, qui absorbe l’humidité en douceur sans agresser les pétales. Il faut veiller à ce que les fleurs ne se touchent pas et soient complètement entourées par le gel. Ensuite, on referme la boîte. On laisse agir pendant plusieurs jours, généralement entre 3 et 7 selon la taille et la variété des fleurs.
Cette méthode fonctionne particulièrement bien sur les fleurs fragiles ou épaisses, comme les roses, les dahlias ou les pivoines, qui ont tendance à mal réagir aux autres techniques de séchage. Le gel préserve les courbes naturelles des pétales et maintient les teintes presque intactes, ce qui donne un rendu très proche de la fleur fraîche.
Il faut toutefois un peu plus de matériel : un récipient hermétique, suffisamment de gel pour recouvrir les fleurs, et parfois une pince pour les manipuler délicatement à la sortie. Cette méthode coûte un peu plus cher, mais elle offre un résultat souvent à la hauteur, idéal pour des créations décoratives ou des souvenirs soignés.
Comment faire sécher des fleurs tout en conservant leur éclat
Quel que soit le procédé choisi, certains gestes permettent de préserver au mieux la couleur et l’aspect des végétaux. Il est conseillé de cueillir les fleurs en début de floraison, par temps sec, idéalement en fin de matinée, quand la rosée s’est évaporée. L’exposition à la lumière directe doit être évitée pendant le séchage, car elle ternit les teintes naturelles. Une fois les fleurs complètement sèches, il est possible de les fixer en douceur avec un peu de laque à cheveux. Cela limite l’effritement des pétales et fixer la poussière.
Fleurs recommandées pour le séchage et celles à éviter
Certaines variétés se prêtent particulièrement bien au séchage : la lavande, l’immortelle, le statice, l’hortensia, la rose, l’eucalyptus ou la gypsophile. Elles conservent leur forme et leur couleur sans trop d’effort. En revanche, d’autres fleurs sont déconseillées. Nous avons le coquelicot, dont les pétales sont trop fins, ainsi que les pivoines, les tulipes, les lys ou les jonquilles. Ces fleurs contiennent trop d’eau et ont tendance à pourrir ou à se déformer.
